Le dimanche de la miséricorde, dimanche « in albis »
explications et témoignage de Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.
C’est comme s’ils disaient : « Jésus j’ai confiance en toi »
Pourriez-vous exprimer, en quelques mots, comment la Miséricorde « imprègne » votre vie et votre ministère sacerdotal ?
Mgr Albert de Monléon : Lorsque, à 20 ans, je suis entré dans l’Ordre de Saint Dominique, j’ai demandé, comme tout frère dominicain, la Miséricorde de Dieu et celle de mes frères. La Miséricorde était donc un axe majeur, pour ma vie. Dans ma vie personnelle et mon ministère, elle a pris progressivement davantage de sens, de poids, et plus encore, dans ma vie d'évêque. J'avais lu, bien sûr, la belle encyclique de Jean-Paul II Dieu riche en Miséricorde (1980), mais j’ai saisi l'importance de la Miséricorde Divine, en lisant les homélies du Pape, lorsqu'il a consacré le monde à la Miséricorde Divine, dans le Sanctuaire de la Divine Miséricorde, en août 2002, à Lagiewniki -Cracovie.La mort de saint Jean-Paul II, le 2 avril 2005, en la Vigile du Dimanche de la Miséricorde, comme tant de personnes, et ses funérailles, place saint Pierre où j’étais présent, m’ont beaucoup ému ; le monde entier était là.
Quelques semaines plus tard, en juillet 2005, nous avons vécu avec les cardinaux Ch. Schönborn, Ph. Barbarin, et le Père Patrice Chocholski, à Lagiewniki, une retraite des prêtres avec leurs équipes pastorales sur le thème 'la Miséricorde, unique source d'espérance'. De cette première retraite est née l'idée d’un congrès mondial de la Miséricorde, qui s'est tenu à Rome, du 2 au 6 avril 2008 (4 000 personnes venues des cinq continents). A partir de 2005, en plus de mon ministère épiscopal très prenant, je me suis engagé dans diverses activités et travaux sur la miséricorde : articles, livres, conférences, sessions, retraites et service de la Miséricorde par les congrès mondiaux et nationaux de la Miséricorde.
Evêque de Meaux, fin 1999, je dois avouer que je n'ai pas été d’abord très enthousiaste de cette initiative. A l’époque, je ne connaissais pas encore Sainte Faustine et, comme je viens de le dire, ce sont les homélies de Jean-Paul II, en 2002, qui m’ont « converti » à la Miséricorde. A partir du dimanche de la Miséricorde Divine, en 2000, j'ai étudié, avec plus d'attention, l'évangile de ce dimanche qui relate le cheminement de saint Thomas, à son importance pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui.
Le dimanche de la Miséricorde est également le dimanche in Albis (en blanc). Quels liens voyez-vous ?
Mgr Albert de Monléon : Ce premier dimanche après Pâques : dimanche de la Miséricorde Divine les nouveaux baptisés de Pâques viennent à la Cathédrale de leur diocèse ou à leur église paroissiale, pour rendre grâce, avec le vêtement blanc reçu lors de leur baptême (d’où le nom, autrefois, de dimanche in albis, en blanc).
Je constate que tous les nouveaux baptisés ont fait un jour, d’une part, une rencontre personnelle profonde avec Jésus ou avec Dieu Père et, d’autre part, avec un chrétien ou une chrétienne, signe de l’Église, qui leur ont permis de prendre contact, - toujours difficile pour quelqu’un « qui n’est pas de la maison » -, avec une paroisse, une communauté chrétienne.
« Jésus j’ai confiance en Toi » - Mgr Albert-Marie de Monléon, o.p.
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C’est comme s’ils disaient : « Jésus j’ai confiance en toi »
Pourriez-vous exprimer, en quelques mots, comment la Miséricorde « imprègne » votre vie et votre ministère sacerdotal ?
Mgr Albert de Monléon : Lorsque, à 20 ans, je suis entré dans l’Ordre de Saint Dominique, j’ai demandé, comme tout frère dominicain, la Miséricorde de Dieu et celle de mes frères. La Miséricorde était donc un axe majeur, pour ma vie. Dans ma vie personnelle et mon ministère, elle a pris progressivement davantage de sens, de poids, et plus encore, dans ma vie d'évêque. J'avais lu, bien sûr, la belle encyclique de Jean-Paul II Dieu riche en Miséricorde (1980), mais j’ai saisi l'importance de la Miséricorde Divine, en lisant les homélies du Pape, lorsqu'il a consacré le monde à la Miséricorde Divine, dans le Sanctuaire de la Divine Miséricorde, en août 2002, à Lagiewniki -Cracovie.La mort de saint Jean-Paul II, le 2 avril 2005, en la Vigile du Dimanche de la Miséricorde, comme tant de personnes, et ses funérailles, place saint Pierre où j’étais présent, m’ont beaucoup ému ; le monde entier était là.
Quelques semaines plus tard, en juillet 2005, nous avons vécu avec les cardinaux Ch. Schönborn, Ph. Barbarin, et le Père Patrice Chocholski, à Lagiewniki, une retraite des prêtres avec leurs équipes pastorales sur le thème 'la Miséricorde, unique source d'espérance'. De cette première retraite est née l'idée d’un congrès mondial de la Miséricorde, qui s'est tenu à Rome, du 2 au 6 avril 2008 (4 000 personnes venues des cinq continents). A partir de 2005, en plus de mon ministère épiscopal très prenant, je me suis engagé dans diverses activités et travaux sur la miséricorde : articles, livres, conférences, sessions, retraites et service de la Miséricorde par les congrès mondiaux et nationaux de la Miséricorde.
Evêque de Meaux, fin 1999, je dois avouer que je n'ai pas été d’abord très enthousiaste de cette initiative. A l’époque, je ne connaissais pas encore Sainte Faustine et, comme je viens de le dire, ce sont les homélies de Jean-Paul II, en 2002, qui m’ont « converti » à la Miséricorde. A partir du dimanche de la Miséricorde Divine, en 2000, j'ai étudié, avec plus d'attention, l'évangile de ce dimanche qui relate le cheminement de saint Thomas, à son importance pour les hommes et les femmes d'aujourd'hui.
Le dimanche de la Miséricorde est également le dimanche in Albis (en blanc). Quels liens voyez-vous ?
Mgr Albert de Monléon : Ce premier dimanche après Pâques : dimanche de la Miséricorde Divine les nouveaux baptisés de Pâques viennent à la Cathédrale de leur diocèse ou à leur église paroissiale, pour rendre grâce, avec le vêtement blanc reçu lors de leur baptême (d’où le nom, autrefois, de dimanche in albis, en blanc).
Je constate que tous les nouveaux baptisés ont fait un jour, d’une part, une rencontre personnelle profonde avec Jésus ou avec Dieu Père et, d’autre part, avec un chrétien ou une chrétienne, signe de l’Église, qui leur ont permis de prendre contact, - toujours difficile pour quelqu’un « qui n’est pas de la maison » -, avec une paroisse, une communauté chrétienne.
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